Épisode 107
Comment, quand et pourquoi faire pivoter votre entreprise avec Chris Palmer
Invité du podcast
Chris Palmer
Fondateur de Angle of Attack & Aviator Training
Chris Palmer est un MembreSouris Client
"Il existe aujourd'hui une loi non écrite. Nous n'achetons plus le plus grand, le meilleur ou le moins cher. Nous choisissons les choses qui comptent le plus pour nous. Pour enseigner aux gens cette valeur que vous avez, cette valeur personnelle, vous devez être authentique".
Dans cet épisode du podcast, nous présentons un entrepreneur nommé Chris Palmer. Chris est le fondateur non pas d'un, mais de DEUX sites d'adhésion : Angle d'attaque - qui se spécialise dans la formation en simulateur de vol - et Formation d'aviateur - une école de pilotage en ligne qui propose une formation à la certification des pilotes.
Au fil des ans, il a servi plus de 15 000 membres par l'intermédiaire de ses entreprises. En outre, Chris est lui-même pilote et explore régulièrement des endroits magnifiques tels que cette et cette.
Au cours de notre discussion, Chris partage les nombreuses leçons qu'il a durement apprises après avoir créé deux entreprises d'adhésion. Nous nous penchons sur des sujets tels que l'importance de l'authenticité dans l'économie actuelle, l'acquisition de clients par le biais des médias sociaux et la nécessité de savoir quand faire pivoter son entreprise. Nous espérons que vous apprécierez.
Points forts
2:00 | Chris raconte comment il a créé AngleofAttack.com |
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5:00 | Pourquoi Chris a pivoté et a lancé un deuxième site d'adhésion |
7:30 | Le processus suivi par Chris pour développer son entreprise |
9:00 | Comment le fait d'aider les gens à réaliser leur rêve de devenir pilote a poussé Chris à aller de l'avant. |
10:42 | Les parallèles entre la création d'une entreprise et le fait de devenir pilote |
14:35 | Chris parle de la peur associée à la croissance et à l'évolution personnelles. |
16:00 | Comment Chris montre à ses clients le chemin à suivre pour devenir pilote. |
17:13 | Pourquoi vous devez créer des plans d'action faciles à suivre pour vos clients potentiels ? |
22:30 | Chris parle de son utilisation de YouTube, des podcasts et des médias sociaux pour acquérir des clients. |
26:25 | Comment assurer la pérennité de votre stratégie en matière de médias sociaux ? |
33:20 | Pourquoi vous devriez pas suivre l'approche "Field of Dreams" en matière d'affaires |
40:00 | L'importance de l'authenticité |
46:01 | L'avantage des petites entreprises sur les grandes |
57:40 | Ce que Chris ferait différemment s'il devait recommencer aujourd'hui |
1:00:33 | La leçon que Chris a tirée de la pizza $5 de Little Caesar |
1:03:45 | Comment MemberMouse aide Chris à gérer son entreprise facilement et efficacement |
Transcription complète
"Je ne sais pas si quelqu'un a regardé le film Field of Dreams. Il est célèbre pour avoir dit "si vous le construisez, ils viendront". En matière de commerce en ligne, ce n'est pas vrai. Si vous créez un site Web d'adhésion extraordinaire, les gens ne viendront pas d'eux-mêmes. Ce n'est pas comme ça que ça marche. Ce n'est pas non plus le cas d'une entreprise locale qui crée un magasin. Vous aurez peut-être quelques passants et ce sera la même chose avec le site web. Il se peut que quelques personnes apparaissent dans le moteur de recherche. Vous devez trouver un moyen de les attirer vers votre entreprise. Les médias sociaux sont cette nouvelle façon de faire.
INTRO : C'est Chris Palmer, notre invité dans l'épisode d'aujourd'hui de l'émission Podcast de l'entrepreneur par abonnement. Chris est le fondateur de deux entreprises d'adhésion, AngleofAttack.com et AngleofAttack.com. spécialisée dans la formation sur simulateur de vol - et AviatorTraining.com - une école de pilotage en ligne qui propose une formation à la certification des pilotes. Dans cet épisode, Chris partage les leçons durement acquises qu'il a apprises jusqu'à présent après avoir créé deux entreprises d'adhésion prospères. Nous explorons des sujets tels que l'importance de l'authenticité, les stratégies pour les petites entreprises, les médias sociaux, etc. Alors, allons-y... Je suis votre hôte, Eric Turnnessen.
Eric : Bonjour Chris. Bienvenue dans l'émission.
Chris : Merci de m'avoir reçu. C'est toujours un plaisir de parler avec vous.
Eric : Oui, toi aussi. Cela fait longtemps que nous nous connaissons. Vous êtes client de MemberMouse depuis 2013, je crois.
Chris : C'est à peu près à ce moment-là que j'ai fait la transition vers le logiciel. Il est difficile de se séparer d'un ancien logiciel, mais lorsque cela devient suffisamment douloureux, il faut faire la transition. C'était une période folle de ma vie. Je suis heureux d'en être là aujourd'hui.
Eric : Dès que je vous ai vu vous inscrire à MemberMouse, j'ai été intrigué par votre contenu. Ce que vous faites est assez unique. Pouvez-vous nous présenter brièvement ce que vous enseignez sur votre site Angle d'attaque ?
Chris : Oui, bien sûr. L'angle d'attaque est en fait un terme d'aviation. C'est en fait la façon dont la portance * (la force qui s'oppose directement au poids d'un avion et qui maintient l'avion en l'air) est produite. C'est un terme que j'ai tiré d'un livre de formation de pilote que j'avais très tôt. Je trouvais que le terme était plutôt cool. Je faisais beaucoup de vidéo au lycée et même au collège, à l'époque où tout passait par ces éditeurs non linéaires. Même en travaillant avec une caméra de cinéma domestique, je faisais des choses quand j'étais enfant. Mais ma grande passion, c'est l'aviation. Finalement, au cours de mes premières années d'université, j'ai essayé de trouver ce que j'allais faire. J'essayais de savoir quoi faire et comment gagner ma vie. J'ai décidé de combiner mes connaissances en matière d'aviation et de vidéo. J'ai réalisé quelques cours vidéo qui étaient à l'origine des DVD, mais qui sont rapidement devenus des cours numériques en ligne que j'ai vendus par l'intermédiaire d'un site d'adhésion.
Eric : Il s'agit en fait d'un entraînement au vol pour des simulations, n'est-ce pas ? Des simulateurs de vol ?
Chris : C'est vrai. Ainsi, la simulation de combat serait davantage classée dans l'industrie du jeu que dans l'industrie de la formation au pilotage ou même dans l'industrie de l'aviation. Les deux ne se mélangent pas beaucoup. Je m'adressais essentiellement aux personnes qui pilotaient ces avions très complexes et qui n'avaient aucune formation officielle de pilote. Je ne veux pas dire que je réduisais l'information, mais que je me procurais les manuels et que j'expliquais en termes simples comment piloter ces types d'avions. J'ai fini par suivre une formation gratuite - juste les bases du pilotage, du décollage et de l'atterrissage, le tout à l'aide d'un simulateur.
Eric : Vous avez eu beaucoup de succès avec cette entreprise. Il y a tant de choses dont nous pourrions parler à propos de cette entreprise, mais le fait est que vous avez pivoté et pris une nouvelle direction. C'est l'une des choses dont nous allons parler principalement dans ce podcast. Nous parlerons également de la manière dont vous avez utilisé les médias sociaux pour développer votre entreprise. Angle d'attaque, depuis le nombre d'années que vous le dirigez, compte plus de 15 000 membres - c'est une entreprise très florissante et prospère si l'on considère toutes les entreprises en ligne de notre base de clients. L'une des premières questions que je me pose à propos de la création de cette nouvelle entreprise est la suivante : qu'est-ce qui vous a poussé à changer d'orientation et à passer à votre nouvelle entreprise ?
Chris : J'ai essayé d'être brutalement honnête avec moi-même. J'ai l'impression qu'il me faut plusieurs années pour arriver à un point où je suis prêt à faire un grand changement. Ce que j'ai remarqué sur le marché de la simulation de vol, d'un point de vue commercial, c'est que le plafond du marché était beaucoup trop bas. Il n'y a que quelques centaines de milliers de clients dans le monde auxquels je peux vendre. C'est tout. La valeur monétaire qu'ils sont prêts à dépenser est également très faible. Nous parlons de moins de $100, c'est-à-dire que nous supplions les gens de nous donner de l'argent. Je consacrais beaucoup de temps au marketing et aux courriels. Le problème, c'est que je ne pouvais pas, d'un point de vue commercial, développer mon entreprise, commencer à embaucher des employés et prendre plus de temps pour moi. Tout s'est résumé à un problème de style de vie : je passais beaucoup trop de temps à tout faire moi-même. J'avais encore la liberté, mais ce n'était pas vraiment la liberté parce que j'avais encore beaucoup de choses à faire. Avec les produits suivants, j'ai essayé différentes choses pour briser cette barrière et en faire une entreprise plus légale en engageant des personnes pour faire le matériel de formation et être le directeur. Je ne voyais toujours pas de différence. J'ai décidé de prendre une autre direction. Je me suis lancé dans la formation au pilotage, ce qui me permet, grâce à l'accréditation et à la formation que j'ai suivie, d'enseigner à d'autres personnes. Ils obtiennent des crédits de la FAA et cela les met sur la voie pour devenir pilote.
Eric : J'aimerais en dire plus à ce sujet, mais en prenant un peu de recul, lorsque vous vous êtes rendu compte avec Angle of Attack que vous n'étiez pas en mesure de poursuivre dans la voie qui correspondait à votre style de vie et à vos objectifs commerciaux, le processus a-t-il été simple ? Est-ce que c'était comme "ok, laissez-moi faire le changement" ? Ou bien était-ce un défi, d'une certaine manière, de lâcher prise et de faire les premiers pas vers la nouveauté ?
Chris : Oui, je pense que si je suis vraiment honnête avec moi-même, j'attends beaucoup trop longtemps avant de faire des affaires. J'ai essayé de faire marcher les choses trop longtemps. J'aurais pu commencer le processus des années plus tôt. Le processus lui-même aurait pu être beaucoup plus court. En fait, c'est une sorte de tangente - j'ai fini par me lancer dans un travail interentreprises qui n'était même pas en ligne. J'ai pris toutes les connaissances que j'avais et les compétences, ainsi que la production vidéo pour créer des formations aéronautiques, et j'ai réalisé des projets pour des gens. Ce fut la pire période de ma vie. C'était terrible. C'est de là qu'est née l'idée que j'aimais vraiment le commerce avec les clients. J'aime traiter avec les gens et les voir réaliser quelque chose. C'est là que j'en suis arrivé aujourd'hui. Oui, je vais gagner de l'argent dans ma carrière d'une manière ou d'une autre. J'ai tous ces talents et toutes ces choses auxquelles je peux consacrer mon temps, mais je veux voir les gens accomplir quelque chose. Beaucoup de gens rêvent de devenir pilote et ne le réalisent jamais. Il n'est probablement pas réalisé par 99,9% des personnes qui pensent qu'elles voudraient peut-être le faire. J'aime beaucoup le côté altruiste de la chose - voir les gens réaliser leur rêve. Non seulement je continue à faire de la formation en ligne, mais c'est pour l'aviation réelle maintenant, je fais de l'instruction au sol en ligne, mais j'apprends aussi aux gens à voler. J'ai une école de pilotage ici en Alaska et j'ai quelques clients ici et là. Ce n'est pas énorme, mais je vois des gens réussir et c'est exactement ce que je devais faire. Sauf qu'il m'a fallu quelques années pour faire des erreurs, apprendre et grandir jusqu'à ce que je puisse y arriver.
Eric : C'est formidable. J'entends souvent cette histoire. D'une certaine manière, c'est aussi mon histoire. Je pense que, pour une raison ou une autre, nous pouvons rapidement ignorer ou dire "toutes ces années, cela a pris tant de temps, cela aurait dû prendre moins de temps". L'une des perspectives à adopter est la suivante : sans toutes ces leçons, tous ces ajustements et toutes ces choses que vous avez vécues avec Angle of Attack, en produisant les vidéos, en voyant ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas - le nouveau site aviatortraining.com - vous n'auriez pas pu y arriver sans ces choses.
Chris : C'est vrai, et je l'ai mis en place très rapidement. Je sais comment créer un site WordPress du jour au lendemain. Je sais qu'il faut aller chercher un modèle au lieu d'essayer d'embaucher un développeur. Je sais comment brancher MemberMouse immédiatement, comment brancher les options de paiement, les options de caisse et comment tous les trucs fonctionnent en coulisses pour que ce soit clé en main, il m'a fallu une semaine pour tout mettre en place. Et me voilà en train d'encaisser des paiements et de diffuser des vidéos en direct. C'est tout à fait différent.
Eric : Pour aller plus loin, dans votre formation Aviator, vous dites que 99,9% des gens n'atteindront peut-être même pas cet objectif. Il y a tous ces obstacles qui se dressent sur leur chemin. C'est la même chose avec MemberMouse, comme vous venez de le dire. Au lieu de me mettre des bâtons dans les roues en me disant que je dois embaucher un développeur, je sais maintenant qu'il me suffit d'obtenir un modèle. Au lieu de faire cette chose qui prend beaucoup plus de temps, je sais que je peux faire ceci à la place. Certains de ces obstacles, comme vous le savez maintenant par expérience, sont auto-imposés. Nous pensons que pour réussir, nous avons besoin de ce qu'il y a de mieux et de plus récent, de ce qui est le plus beau. Nous considérons toutes ces choses superficielles comme les clés du succès - il faut que ce soit beau, que cela coûte cher et que cela prenne beaucoup de temps. De plus en plus, surtout lorsque je parle aux gens et que j'entends les témoignages de ceux qui ont réussi, lorsqu'il s'agit de réussir, il s'agit avant tout de prendre les mesures qui s'imposent. Quelles que soient ces étapes, cela n'a pas d'importance. Vous mettez un pied devant l'autre et vous commencez à marcher. Nous avons toutes sortes de façons de procrastiner et nous déguisons ces procrastinations en disant : " Oh, j'ai besoin de ceci et donc je ne procrastine pas, c'est juste ce dont j'ai besoin. Oh, mais je n'ai pas l'argent pour le faire, c'est donc la raison pour laquelle je n'avance pas". Mais ce n'est qu'une histoire.
Chris : C'est vraiment intéressant parce que tout ce que vous venez de dire - si vous ne l'aviez pas fait précéder de MemberMouse ou de la création d'un site Web d'adhésion ou d'une entreprise en ligne - tout cela aurait pu expliquer que les gens se lancent dans l'aviation : le temps, l'argent et les obligations familiales. Cela m'a amené à jouer un rôle très intéressant. J'ai appris très vite que l'on peut convaincre quelqu'un de séparer son temps et son argent, croyez-le ou non, l'argent qu'il dépense. Il y a beaucoup d'argent dans le monde, il suffit de regarder tous les yachts en Grèce ou en Méditerranée. Il y a des tonnes d'argent dans le monde. Il y a de quoi faire, mais convaincre les gens de faire le travail, que ce soit pour créer une entreprise, une entreprise en ligne, ou pour devenir pilote - cela demande beaucoup de travail. C'est une affaire délicate parce qu'en fait, le commerce en ligne est très amusant, vous avez votre propre "emploi du temps et votre liberté". Je mets cela entre guillemets parce qu'il faut quand même travailler. Il y a beaucoup de travail, mais la liberté est vraiment précieuse. Le commerce en ligne est très amusant. Être pilote est extraordinaire, mais cela demande beaucoup de travail et c'est la chose la plus difficile à convaincre.
Eric : C'est vrai. J'aime la corrélation entre les deux parce que vous avez dit que la liberté est entre guillemets. Si l'on fait le lien avec ce que l'on fait - piloter un avion, oui, vous avez choisi de piloter un avion, mais vous pouvez le faire s'écraser. Vous le pilotez et vous en tirez des avantages, mais vous le pilotez aussi et il y a donc un risque. On ne peut pas avoir la "liberté" sans les risques qui l'accompagnent.
Chris : C'est la sueur qui vient avec le temps qu'il faut pour y arriver. Ce n'est pas seulement le temps, en fait, je pense que les gens ont inconsciemment peur de la croissance qui va se produire. Peut-être que le mot "peur" n'est pas approprié, mais c'est le fait de savoir qu'en devenant pilote ou en créant une entreprise en ligne, vous allez devenir une personne différente. Cela fait peur aux gens. Peut-être qu'ils sont à l'aise avec ce qu'ils ont maintenant.
Eric : C'est aussi l'objectif. Il s'agit donc d'une situation étrange, sans issue. Puisqu'il y a des corollaires, pourriez-vous nous parler un peu de la façon dont vous gérez cela dans votre entreprise ? Comment abordez-vous la question par le biais de votre marketing, de vos conversations avec les gens et comment gérez-vous les inquiétudes qu'ils peuvent avoir ? Peut-être qu'ils ne peuvent pas le faire et que vous les emmenez du point de départ où ils atterrissent sur votre site, à l'achat de votre formation en ligne, jusqu'à l'école de base en direct avec vous.
Chris : Malheureusement, c'est un processus un peu compliqué parce qu'il y a tellement de choses à apprendre dans le domaine de l'aviation. Il y a tellement d'étapes et je trouve que l'enseignement de l'école au sol et l'enseignement des connaissances - les systèmes d'aéronefs, l'espace aérien, la météo - toutes ces choses pâlissent en comparaison de la capacité à enseigner aux gens le chemin à suivre pour arriver là où ils ont besoin d'aller. Lorsque quelqu'un envisage de devenir pilote, il n'a aucune idée de la manière dont il peut se rendre à un aéroport et commencer à poser des questions. Je pense que beaucoup de gens ne le font pas parce que c'est intimidant et qu'ils ont peur d'avoir l'air stupide ou quoi que ce soit d'autre. Tout mon marketing répond à ces questions - quelles sont les étapes nécessaires pour arriver au point où l'on commence. Je trouve que beaucoup de mes concurrents dans l'industrie prennent cela pour acquis. Ils pensent qu'il y a, ce qui est peut-être vrai, des mentors qui font ce travail et qui disent : "Hé, vous devez franchir cette étape, cette étape et cette étape". Ensuite, on peut commencer à prendre des cours de formation ou des leçons. J'essaie de numériser cela et d'en faire un entonnoir de vente. Par exemple, si vous allez sur le site aviatortraining.com, la première chose qui apparaît est un plan d'action pour les pilotes privés. Il s'agit des cinq étapes que vous devez franchir avant de prendre votre première leçon de vol. Il s'agit d'un PDF très court sur lequel j'ai travaillé très dur. Je l'ai créé en trois jours et il est très beau. Je l'ai fait sur un modèle. Il se trouve que je suis également doué pour la photographie. Je suis à la frontière entre l'amateurisme et le professionnalisme, donc l'imagerie est vraiment bonne. Il s'agit de cinq choses ou défis réels que les gens doivent connaître pour passer à l'étape suivante et prendre leur première leçon. Je numérise ce guide - ils le téléchargent et l'intègrent dans une liste d'adresses électroniques. Par la suite, j'effectue un lancement sur cette liste d'adresses électroniques. Je suis en train d'en lancer une en ce moment même, qui leur permet de s'inscrire à la Ground School. Honnêtement, il y a d'autres personnes dans mon secteur d'activité qui sont un peu sordides dans ce processus. J'ai l'impression de rendre un grand service parce que j'en donne beaucoup et que j'éduque les gens par le biais de mes différents canaux. Alors je dis : " Hé, si vous voulez suivre l'école du sol, voici ce que nous faisons et j'offre une tonne de valeur ajoutée là aussi ".
Eric : J'apprécie vraiment cette approche parce que le fait est que, oui, il y a beaucoup d'objections de la part de personnes qui veulent commencer quelque chose de nouveau - pour certaines de ces personnes, ces objections sont valables. S'ils peuvent apprendre gratuitement ce qu'il faut vraiment faire, ce que cela implique. Pour simplifier, il y a 50% de personnes qui vont passer par là - en fait, ce n'est pas si égal. Certaines personnes vont le parcourir et, en le lisant, elles vont se dire "oh, c'est beaucoup de travail", mais elles vont aussi être enthousiastes. D'autres vont se dire "c'est trop, ce n'est pas pour moi". C'est très bien, parce que maintenant le service a été rendu et qu'ils savent que ce n'est pas pour eux, mais j'ai satisfait l'envie qu'ils avaient de se pencher sur la question.
Chris : C'est certain. Il y a beaucoup de choses à faire pour leur enseigner les étapes. Ensuite, une grande partie de ce que je fais avec les médias sociaux est de leur montrer à quel point c'est cool de voler et toutes les différentes choses que l'on peut faire avec. La plupart de ce que vous voyez sur mon Instagram et ma chaîne YouTube est - voici ce que c'est que d'être pilote. Lorsque vous mettez les gens en contact avec cette passion et cette aspiration à faire des choses comme ça, ils peuvent surmonter beaucoup de choses. Il faut vraiment que la passion l'emporte sur tout le reste.
Eric : Oui, parce que cet enthousiasme n'a pas de prix. Je me souviens que je n'ai jamais été intéressé par le métier de pilote, mais lorsque vous avez commencé à faire ces vidéos sur YouTube - j'ai regardé le deuxième épisode où vous avez pris l'avion pour un voyage privé avec un ami qui est venu en ville et vous avez survolé les terres sauvages de l'Alaska et vous avez filmé des ours au sol, puis vous avez atterri sur la plage et vous vous êtes promenés un peu. Je ne suis pas pilote, mais c'était plutôt cool. Je voulais absolument être dans l'avion, mais si j'avais le moindre désir ou un désir latent d'être pilote, je me dirais : "wow, c'est vraiment excitant, ça vaut le coup que je me batte pour ça". Je pense que c'est très important et dans notre espace aussi, et probablement dans l'espace de beaucoup de gens - l'éducation, l'éducation gratuite est une excellente façon de procéder.
Chris : Il y a aussi la règle des 80/20%. En gros, vous donnez 80% de ce que vous faites et les 20% sont ce que les gens finissent par payer. Bien entendu, il faut toujours veiller à ce que l'équilibre soit respecté. Il ne faut pas se mettre en faillite en donnant tout. Il faut être très prudent à ce sujet. Si vous développez une passion pour quelque chose, qu'il y a beaucoup de choses différentes et que vous en savez beaucoup sur le sujet - Boom ! - voilà la clé de votre activité en ligne. C'est la clé de votre activité en ligne. Il y aura bien un marché quelque part.
Eric : C'est tout à fait exact. En ce qui concerne le fait de donner des choses gratuitement, je dirais que les personnes qui n'ont jamais fait cela auparavant seraient généralement inquiètes et auraient des objections à ce sujet. Oui, il y a une limite à ne pas franchir, mais en général, cette limite est bien plus élevée que ce que les gens pensent.
Chris : C'est vraiment le cas. Je passe au moins 80% de mon temps à faire du contenu gratuit. J'ai une émission sur YouTube - vous en parliez. Il s'agit d'un blog d'aventures aériennes. Il s'agit de l'émission Angle of Attack. J'ai aussi un podcast, qui est nettement plus éducatif, mais je reçois des gens qui viennent faire des interviews. Par exemple, l'une de mes meilleures interviews a été celle d'un triple as de la Seconde Guerre mondiale qui pilotait le B-51 et qui, à l'âge de 23 ans, abattait des nazis au-dessus de l'Europe. C'est fou d'y penser. Il a 96 ans et a participé à cette interview vidéo. Dans une certaine mesure, je pense que je me suis parfois tiré une balle dans le pied en ne faisant pas assez de promotion. Je fais ce genre de choses parce que c'est cool et que je pense que les gens vont l'aimer, et j'essaie de faire ma part pour agrandir le pool de pilotes. J'ai dû m'améliorer sur ce genre de choses et en disant aux gens - je ne suis pas un podcast, je ne suis pas juste un canal Instagram, je ne suis pas un show YouTube - je suis une entreprise qui vend une école de pilotage en ligne et ce ne sont que quelques-unes des choses sympas que je fais en coulisses. Je pense que les gens doivent faire attention à cela aussi. C'est certainement l'un de mes défauts. Je ne fais pas assez la promotion de ce que je fais.
Eric : Parlons-en, car je pense que cela correspond à l'intérêt que vous portez aux médias sociaux, n'est-ce pas ? Quelle est votre approche, quelle est votre approche de haut niveau des médias sociaux ?
Chris : Honnêtement, c'est juste pour montrer le côté passionnel de l'entreprise. Je vais partager certaines choses à travers des stories sur Instagram. Cela me donne de la notoriété dans la communauté. Instagram est ma première source de succès. J'ai commencé sur Instagram il y a environ deux ans et j'en suis à 17 000 followers aujourd'hui. Tout est organique, donc ce sont des gens qui vont potentiellement interagir avec ce que je fais. Contrairement à Facebook ou à Twitter, Instagram est conçu de telle sorte que les gens voient vraiment ce que vous faites. Facebook choisit ce que les gens voient et, pour la plupart, ils vous demandent de payer pour que vos contenus soient vus même par vos propres followers. Il en va de même pour Twitter. Sur Instagram, lorsque vous publiez quelque chose, cela va dans le fil d'actualité de quelqu'un, dans l'ordre chronologique, et cette personne le verra. C'est très simple. Il n'y a pas de vidéos compliquées. Je fais des vidéos d'une minute dans lesquelles je donne des instructions à d'autres élèves-pilotes. Elles rencontrent un franc succès. J'y publie de nombreuses photos d'aventures et d'endroits où je me rends pour promouvoir l'aviation. Vous remarquerez que sur chaque publication récente, je partage un certain nombre de hashtags parce que c'est un moteur de recherche - c'est comme ça que les gens trouvent ce qu'ils ont à dire. J'ai également ajouté une phrase qui parle de notre école de formation au sol en ligne. C'est ce que je fais à chaque fois. Ce n'est pas totalement dans votre visage, ce n'est pas ennuyeux, mais cela commence à éduquer les gens - nous faisons des cours de formation en ligne. Si vous allez sur mon profil, la première chose à propos de l'entreprise est l'école de base en ligne. Je pense que ces choses devraient être subtiles, du moins c'est ce que je ressens personnellement. Ce n'est peut-être pas la décision commerciale la plus judicieuse, mais je pense qu'elle doit être subtile pour que les gens comprennent ce que vous faites sans être totalement dans votre face tout le temps "Ground School, Ground School, Ground School". Cela ne sera pas attrayant pour les personnes qui vont sur votre page Instagram et qui voient "Ground School" tous les deux posts. Cela n'apporte rien aux gens. Vous obtiendrez peut-être un certain succès, mais il ne s'agira pas d'un succès organique motivé par la passion, où les gens sont des fans enthousiastes de ce qu'ils vous voient faire.
Eric : Je suis d'accord avec vous. Je préfère également cette approche. En ce qui concerne la protection de l'avenir, avez-vous des inquiétudes parce que vous avez mentionné Facebook et Twitter qui ont ce système de facturation pour le mettre en avant auprès de vos abonnés. Pensez-vous que cela arrivera un jour avec Instagram ?
Chris : Je pense que c'est tout à fait possible. C'est ce qui s'est passé avec toutes les plateformes jusqu'à présent. Instagram appartient à Facebook, nous ne savons donc jamais comment ces plateformes vont évoluer, mais ce qui compte, c'est que je joue sur ce marché aujourd'hui. Je ne sais pas ce que sera la prochaine chose, mais je ne mets pas non plus tous mes œufs dans le même panier. J'ai une poignée d'amis qui gagnent très bien leur vie sur YouTube. Même dans notre créneau de l'aviation. Je n'ai tout simplement pas confiance en ce que Google va faire de YouTube. Je pense que YouTube est sur le point d'offenser de nombreux créateurs. Je pense que les gens quitteraient rapidement le navire si quelque chose d'autre fonctionnait bien. Je ne veux pas mettre tous mes œufs dans le même panier. C'est aussi un défi parce que j'ai l'impression que je ne peux pas être constant sur une seule plateforme, mais la plateforme sur laquelle je suis le plus constant et celle pour laquelle il est le plus facile de produire, c'est Instagram. Ces éléments peuvent se répercuter sur les autres. Par exemple, si je partage une photo sur Instagram, elle est également partagée sur Facebook et Twitter. Quoi qu'il en soit, si les gens la voient, ils peuvent commencer à l'aimer et à la partager. Je n'ai pas eu beaucoup de succès sur YouTube, croyez-le ou non. Il est vraiment intéressant de voir à quel point l'algorithme ne détecte pas ce que je fais, même si je pense qu'il s'agit d'un contenu extraordinaire. J'y consacre tellement d'efforts et je ne suis pas assez récompensé. En revanche, je consacre un peu d'efforts à Instagram et j'obtiens une grosse récompense. Cela ne veut pas dire que je ne joue plus sur YouTube, au contraire. C'est comme un profil financier. Je me diversifie pour que si, à l'avenir, quelque chose me tombe dessus, ce ne soit pas la fin du monde. Honnêtement, en ce moment, j'ai l'impression que YouTube, où j'avais 20 000 abonnés grâce à mon site de simulation de vol, m'a été retiré. Même si j'ai 26 000 abonnés, quand je poste une vidéo, j'ai du mal à obtenir plus de 2 000 vues. Je n'ai pas d'explication à cela. La diversification est vraiment importante sur toutes les plateformes.
Eric : C'est vrai. Je pense qu'il faut également faire preuve d'un certain réalisme, car pour certaines personnes, le simple fait d'atteindre 26 000 abonnés sur une chaîne YouTube serait un succès. Ce n'est pas une quantité négligeable de personnes. Il semble que vous soyez prêt à faire preuve de pragmatisme. Vous regardez - ici ou toutes les choses que je fais, voici ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Peu importe que ce chiffre soit ici, si je n'obtiens pas de résultats, je dois concentrer mon attention sur les choses qui vont me permettre d'obtenir des résultats.
Chris : Je pense que Twitter est une plateforme complètement morte. Elle n'a jamais fonctionné pour moi du point de vue commercial de toute façon et j'étais assez actif sur cette plateforme. Surtout ces dernières années. D'un point de vue politique, c'est une véritable poubelle. Je ne vois rien venir. Je ne la vois pas se redresser un jour. Facebook est sur le point de le faire, mais je pense aussi que Facebook s'intéresse à des choses intéressantes. Il y a cette nouvelle section Watch de Facebook. Facebook Live est vraiment intéressant à étudier. Dans ce sens, Periscope, qui est rattaché à Twitter, est une plateforme intéressante. Je pense qu'il faut faire très attention à ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, mais je pense qu'on peut aussi avoir trop de paniers. J'ai supprimé Twitter il y a trois ans et j'ai décidé qu'il ne m'apportait rien. Cela ne valait pas le temps que j'y consacrais. J'ai vraiment réduit ce que je fais avec Facebook. Ensuite, je travaille dur pour remplir mon contenu sur Instagram parce que je vois les résultats là-bas. Je vois une belle croissance organique. Je vois des vidéos devenir virales de temps en temps. Cela fonctionne beaucoup mieux pour moi. Je pense toujours que YouTube est une plateforme puissante, surtout pour quelqu'un comme moi qui est un vidéaste. Si je suis un vidéaste et que je fais de la formation vidéo et que je produis des vidéos, c'est là qu'il faut être vu. Je dois donc continuer à y jouer et à essayer d'atteindre mes objectifs, même si je n'obtiens pas les résultats escomptés. J'essaie de comprendre ces choses-là en ce moment et de voir comment je peux faire pour que ça marche.
Eric : C'est vrai. Je pense que c'est la clé. Pour les personnes qui nous écoutent et qui utilisent Twitter, Facebook, Instagram, YouTube, etc. - le message ici n'est pas de supprimer tout ce qui ne fonctionne pas pour Chris. Il n'y a pas de solution unique. Vous devez trouver votre propre solution. Ce qui fonctionne pour vous - ce qui fonctionne pour le marché. Vous êtes dans un marché très particulier, donc ce marché va avoir certains comportements. Tout le monde a certains comportements. Un marché peut opter pour une plateforme et un autre pour une autre. L'essentiel ici est de prêter attention et de trouver ce qui fonctionne pour vous spécifiquement.
Chris : Oui, sans aucun doute. Dans le même ordre d'idées, vous devez également déployer suffisamment d'efforts pour voir si cela va fonctionner. Vous ne pouvez pas vous contenter de publier une vidéo ici et là, une fois par mois, une fois par semaine. Vous devez savoir combien d'efforts vous devez fournir pour prouver que cela fonctionnera ou non - avant de pouvoir dire définitivement si cela fonctionnera ou non. Vous ne pouvez pas vous lancer pendant quelques minutes et dire - oh non, ça ne va pas marcher, je m'en vais. Vous devez en fait faire un effort pendant un certain temps et avoir un plan pour faire cet effort. Si cela ne marche pas, il faut avoir le courage d'arrêter les frais et d'aller voir ailleurs.
Eric : Cela me rappelle les tests partiels sur les sites web. Si vous voulez tester une bannière par rapport à une autre, vous devez atteindre ce que l'on appelle la "signification statistique". Vous devez la laisser en place pendant un certain temps pour que le trafic soit suffisant pour qu'elle vous fournisse des données réelles sur la situation. Vous ne pouvez pas la laisser en place pendant quelques heures et dire - "seulement trois personnes ont cliqué sur celle-ci, mais cinq personnes ont cliqué sur celle-là" et vous en tenir là.
Chris : J'aime bien l'analogie du Champ de Rêves, mais c'est un peu l'inverse. Je ne sais pas si quelqu'un a regardé Le champ des rêves. C'est un film des années 90, mais il est célèbre pour avoir dit "si vous le construisez, ils viendront". En ce qui concerne le commerce en ligne, ce n'est pas vrai. Si vous le construisez, ils ne viendront pas. Vous devez trouver un moyen de les attirer vers votre entreprise. Les médias sociaux sont cette nouvelle façon de faire. Je pense que l'e-mail reste un outil très puissant, mais il s'agit d'une étape secondaire par rapport à votre effort sur les médias sociaux. J'appellerais les courriels un effort de construction de liste. Si vous créez un site web d'adhésion extraordinaire, les gens ne viendront pas d'eux-mêmes. Ce n'est pas comme ça que ça marche. Ce n'est pas non plus le cas d'une entreprise locale qui crée une boutique. Vous aurez peut-être quelques passants. Il en va de même pour le site web. Il se peut que quelques personnes apparaissent dans le moteur de recherche. Les robots qui s'occupent de l'optimisation des moteurs de recherche. Vous devez faire de la publicité, du marketing et c'est là que les médias sociaux entrent en jeu.
Eric : J'entends aussi quelque chose d'autre dans cette histoire. Nous avons beaucoup parlé de ces outils, mais un autre élément important sur lequel vous travaillez est la raison pour laquelle vous utilisez ces outils. Quel est l'objectif de ces outils ? Lorsque les gens débutent, ils essaient - c'est comme ces personnes qui prennent l'avion pour la première fois - ils ne savent pas quelle est la première étape et ils ne se sentent pas capables d'aller à l'aéroport et de demander "comment faire pour piloter un de ces engins". Il en va de même pour la création d'une entreprise. Les gens ne savent pas quelle est la première question à poser. Ils voient souvent quelqu'un qui, selon eux, a réussi et le copient. Le marché et l'internet en général sont saturés d'inauthenticité, c'est-à-dire de personnes qui font quelque chose pour le plaisir de le faire. Je pense que les gens qui sont vrais, qui ont une histoire à raconter et qui sont authentiques ont du succès. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de travail à faire. Pour en revenir à la préparation à l'avenir, c'est également important parce que vous utilisez peut-être ces quatre plateformes en ce moment, mais ce que vous faites, c'est construire votre marque personnelle. Quels que soient les changements de plateformes à l'avenir, vous serez toujours Chris Palmer, vous aurez toujours Aviator Training et vous passerez à la chose la plus importante de la journée, quoi qu'il arrive
Chris : Je suis même prudent. J'ai fait cette chose assez cool et c'est en fait assez amusant. On en apprend beaucoup sur soi. Ça s'appelle le StrengthsFinder. On passe un test. Il y a un livre d'accompagnement qui va avec et on découvre ses cinq points forts. L'un de mes points forts est le futurisme. Je penche résolument du côté du futurisme. Je suis un adepte précoce de la technologie. J'achète généralement le dernier iPhone - en fait, je n'ai pas acheté celui du dernier cycle, mais je l'achèterai la semaine prochaine. Je suis un adepte précoce de la technologie, mais lorsqu'il s'agit des médias sociaux, je me retiens un peu. Je vois comment cela fonctionne et ce que cela va faire. Si j'ai l'impression qu'il y a les bons éléments dont je pourrais tirer parti, alors je me lance à fond, très vite. C'est ce qui se passe avec Instagram. J'ai commencé il y a deux ans et je pense que si vous deviez commencer aujourd'hui, l'ascension serait beaucoup plus difficile. Quand j'ai vu ce que cela faisait pour mon entreprise et ce que cela pouvait faire, je me suis lancé à fond. J'ai acheté un bel appareil photo pour en tirer le meilleur parti et j'ai continué dans cette voie. Par exemple, Instagram a récemment annoncé la création d'IGTV. Certains disent qu'il pourrait s'agir d'un "tueur de YouTube", mais lorsque j'ai examiné ses caractéristiques, même s'il était intrinsèquement lié à Instagram, j'ai décidé qu'il n'était pas fait pour moi parce qu'il ne proposait que des vidéos verticales et qu'il ne présentait pas les vidéos d'une manière très satisfaisante. S'il y avait eu quelques ajustements à la plateforme ou s'ils la modifiaient à l'avenir pour permettre des vidéos horizontales, je m'y inscrirais sans hésiter. J'essaierai également de devancer la ruée des personnes qui n'ont pas encore réalisé que cela allait être utile. Il y a un juste milieu entre ne pas perdre de temps avec quelque chose qui n'est pas très bon, mais aussi, quand vous trouvez la valeur, plonger et voir si vous pouvez prendre de l'avance sur cette vague.
Eric : En parlant de l'avenir, parlons-en. Mon expérience de l'internet - et je n'ai jamais vraiment aimé suivre et utiliser les médias sociaux. Je ne dis pas que c'est bien ou pas, c'est juste ma préférence personnelle - je trouve qu'il y a beaucoup de bruit. Le bruit signifie non seulement que vous entendez toutes les mauvaises choses, mais aussi que vous ne pouvez pas entendre les bonnes choses - vous ne pouvez pas discerner. Je pense que c'est l'un des principaux défis de l'ère numérique. On ne sait pas ce qu'est une bonne information, on ne sait pas ce qu'est une mauvaise information. Je constate que les gens réussissent très bien à faire la transition et à proposer davantage d'offres en personne. Des cours le week-end ou même des événements en ligne. Ils prennent la décision d'opter pour les chiffres les plus bas - ne pas opter pour le prix de $19,95 pour 20 000 personnes, mais pour le prix de $399 pour 100 personnes - c'est plus attrayant. Vous pouvez travailler avec moins de personnes, avoir plus d'impact et réaliser le même chiffre d'affaires. Mais vous évitez le bruit de l'internet - vous essayez d'être vu. Vous vous connectez, vous êtes plus en résonance avec votre passion et vous pouvez être direct à ce sujet.
Chris : J'entends deux niveaux différents. Il y a certainement l'authenticité qui émane de vos plateformes de médias sociaux. Encore une fois, si vous parlez d'une voix d'entreprise, vous n'arriverez à rien. Si vous parlez à partir d'une base authentique - "Je fais partie de la communauté, je fais de bonnes choses, je fais ce qu'il faut" - c'est un bon point de départ pour les médias sociaux. Les gens sont de plus en plus capables de voir qui est authentique et qui ne l'est pas - même la génération plus âgée, qui est plus lente à s'intéresser aux médias sociaux, commence à voir qui est vraiment dans le coup et qui ne l'est pas. Voilà pour le point de vue des médias sociaux. Ce que vous avez décrit l'était du point de vue du produit. C'est une observation intéressante parce que c'est quelque chose que l'on voit beaucoup dans le marketing ces jours-ci où les gens ont beaucoup de succès en faisant des webinaires pour convertir les gens dans leurs cours. J'ai eu beaucoup de succès et j'ai choisi de le faire par nécessité en proposant ma Ground School en ligne. Sur le plan technologique, il était assez difficile de trouver le matériel et les logiciels nécessaires. En général, lorsque vous faites cela, lorsque c'est aussi difficile, vous savez que vous êtes en avance sur la grande vague qui arrive. J'ai simplement constaté que personne d'autre dans mon secteur - toujours par nécessité de me diversifier - n'offrait de cours en ligne en direct. Il y avait déjà des cours en ligne et des cours en personne dans mon secteur, pourquoi ne pas tirer le meilleur des deux mondes et faire moi-même des cours en ligne en direct ? C'est un peu comme une salle de classe. Les gens peuvent poser des questions pendant le cours et nous ralentissons les sujets difficiles à comprendre. En tant qu'instructeur, je dois travailler dur pour expliquer les choses d'une manière différente, parfois si je ne les ai pas expliquées de la manière dont je pensais qu'elles étaient le mieux expliquées. Je peux recommencer trois ou quatre fois jusqu'à ce que l'ensemble de la classe comprenne vraiment les choses. Cette méthode a donné de bons résultats, mais comme vous l'avez dit, les chiffres sont beaucoup moins élevés. Ce ne sont plus des centaines de personnes qui s'inscrivent, mais une poignée. C'est un bon petit coup de pouce tous les trimestres. Lorsque je donne un cours en ligne, je demande un supplément pour ce cours - il se trouve que j'ai un cours pour $399 en ce moment pour mon école de formation au sol, ce qui est un prix très juste et compétitif. C'est tout à fait conforme aux normes de l'industrie. Il est bon de travailler à ce niveau et de faire en sorte que les gens aient leur mot à dire. Cela semble fonctionner en ce moment. Il est intéressant de constater que vous observez la même chose dans le secteur - c'est-à-dire que les interactions en direct, plus personnalisées, donnent de meilleurs résultats. Je pense que les meilleures marques essaient de le faire ou, du moins, celles qui essaient d'innover, font exactement cela.
Eric : Oui, et je pense que cela nous ramène à ce que vous disiez au début, à savoir que ce n'est pas seulement une question d'argent. Avec un tel nombre de personnes, vous savez qu'une fois le cours terminé, vous avez la satisfaction personnelle d'avoir utilisé les connaissances que vous avez acquises pour vous-même et de les avoir transmises pour aider les gens à surmonter les objections et à atteindre le point où ils décollent du sol et volent. Ce genre de choses n'a pas de prix.
Chris : C'est le côté altruiste de mon travail. Je n'ai pas d'entreprise à but non lucratif, je ne fais pas tout cela par pure bonté d'âme. J'essaie de nourrir ma famille, mais cela contribue vraiment à quelque chose qui est très important pour moi, à savoir voir les gens réaliser ces choses et avoir un petit numéro de classe. Je peux dire : " Voici mon numéro de téléphone, voici mon adresse électronique, envoyez-moi une question à tout moment et tenez-moi au courant ". J'ai aussi la possibilité, sans avoir un grand nombre de participants, de connaître ces personnes personnellement et de savoir quel est leur chemin actuel ou quelle est leur place actuelle sur ce chemin - sur leur voyage. Depuis ma première école au sol, plusieurs de ces personnes prennent des leçons et plusieurs d'entre elles sont devenues pilotes. C'est vraiment génial de voir que la boucle est bouclée et que les gens en profitent. Même du point de vue du développement, je sais que vous vous occupez beaucoup du développement en termes de retour d'information des utilisateurs et de la manière dont ce retour d'information se traduit par de nouveaux produits ou de nouvelles mises à jour. Je veux faire la même chose avec ma formation. A, j'ai besoin d'apprendre comment je dois m'améliorer en tant qu'enseignant et B, je veux être capable de faire le tour de la question très rapidement et d'en faire un cycle de vie rapide afin de pouvoir construire le meilleur produit qui soit et qui ait un grand nom pour lui-même. Au point que le marketing social original, le bouche-à-oreille, commence à prendre le dessus et que les gens commencent à se demander quels sont les meilleurs cours disponibles. Ce genre de choses prend des années, mais si vous avez un processus pour vous améliorer et améliorer votre produit de cette manière avec vos clients, cela peut vraiment payer à long terme. Même si vous avez l'impression de vous débattre dans le marais au tout début.
Eric : C'est une partie essentielle du voyage. On ne saute pas le marais.
Chris : Non, non, pas du tout.
Eric : Si vous le construisez, ils ne viendront pas. C'est la même chose. N'ayez pas d'attentes irréalistes quant à ce qui va se passer. Ce dont nous parlons vraiment, c'est de stratégies différentes, faute d'un meilleur mot, pour les petites entreprises. Je pense que lorsque les gens parlent de création d'entreprise, ils pensent souvent aux grandes entreprises et à la façon dont elles se développent. Le mode de fonctionnement de ces entreprises - le mode de fonctionnement de toutes les entreprises de taille différente - est complètement différent en fonction de leur niveau et de leur taille. Lorsqu'il s'agit d'une équipe de cinq à dix personnes, les stratégies que nous utilisons et la manière dont nous abordons l'entreprise présentent de nombreux avantages. L'un d'entre eux est que nous pouvons avoir et maintenir une communication personnelle avec le client, y répondre et l'intégrer dans le produit. C'est aussi ce que le marché attend des entreprises de cette taille. Si je traite avec Google, je m'attends à ce qu'ils se moquent de ce que je dis et qu'ils ne répondent pas à mes besoins. Je comprends cela, mais si je vais travailler avec vous ou avec quelqu'un dont je sais qu'il s'agit d'une petite entreprise, c'est une relation. Il y a une composante de cette relation et elle doit être honorée. Si ce n'est pas le cas, ces personnes ne resteront pas dans les parages.
Chris : Il existe aujourd'hui une loi non écrite. On le voit à la manière dont la génération X et les milléniaux traitent l'économie. Nous ne choisissons plus le plus grand, le meilleur ou le moins cher. Nous choisissons ce qui compte le plus pour nous. Cela va jusqu'aux sous-vêtements que nous portons. Tout ce que nous faisons, s'il y a une sorte de proposition de valeur derrière, au-delà de la simple qualité du produit, nous y adhérons beaucoup plus. Pour enseigner aux gens cette valeur que vous avez, cette valeur personnelle, vous devez être authentique. Et j'entends par là une véritable authenticité. Je ne parle pas seulement d'agir comme si vous étiez authentique et de faire toutes ces choses extraordinaires.
Eric : Les gens peuvent sentir l'odeur à un kilomètre à la ronde.
Chris : C'est vrai. Ils sont désormais très au fait de la situation. Ils peuvent distinguer le faux du vrai. Même en montrant le mauvais côté de - peut-être pas nécessairement votre entreprise - mais l'inconvénient de devenir pilote de temps en temps avec l'impossibilité de manger pendant que vous êtes en l'air, vous ne pouvez pas exactement vous arrêter sur une aire de repos. Il y a beaucoup d'avantages à ce côté de l'équation. Encore une fois, je pense que la nouvelle économie est une économie personnelle et je pense que de plus en plus de gens s'éloignent des grandes entreprises pour choisir celles qui correspondent à leurs valeurs.
Eric : C'est passionnant. Je pense qu'il y a tellement d'opportunités à saisir. Comme vous le disiez tout à l'heure, il y a tellement de choses à faire et à dire pour enseigner la valeur. Que faut-il faire pour enseigner la valeur ? Rien. Vous n'avez pas besoin d'étudier quoi que ce soit, il suffit d'apporter de la valeur. C'est tout. Vous devez apprendre ce que vous avez à offrir. Ensuite, il suffit de l'apporter à la table. Je considère également que c'est un point de blocage majeur pour les personnes qui débutent. Je connais des personnes très talentueuses qui ne pensent pas être prêtes. Ils essaient constamment d'obtenir un retour d'information personnel sur la manière de s'améliorer. Ils se disent : "Oh, je peux faire mieux de cette façon et quand j'aurai atteint ce point, je le mettrai sur le marché". Mais le fait est que, A, c'est un voyage très solitaire et que vous n'allez jamais sortir quoi que ce soit pour donner aux gens l'occasion de s'engager avec vous. B, l'intérêt de publier quelque chose, c'est que cela devient un effort de collaboration entre vous, ce que vous apportez, et les gens qui veulent le consommer. Si vous voulez juste faire quelque chose pour vous, ce n'est pas du business.
Chris : Tout à fait. Lorsque j'ai fait la transition entre la simulation de vol et ce que je fais aujourd'hui avec Ground School, j'ai dit que j'avais travaillé en business-to-business avec certaines entreprises. La raison pour laquelle j'ai dit que c'était la "pire période" de ma carrière, c'est que les personnes avec lesquelles je travaillais ne comprenaient pas le juste milieu entre la qualité et la diffusion des produits et la boucle de rétroaction. Ils voulaient la perfection absolue tout le temps. Cela ne menait nulle part et c'était insupportable. Sur le plan visuel et esthétique, c'est le meilleur travail que j'aie jamais réalisé. J'avais des concepteurs 3D, des artistes CAO, des graphistes et des monteurs vidéo. À un moment donné, j'avais une équipe de 20 personnes, mais c'était le travail le plus pénible que j'aie jamais fait et il n'y avait pas du tout d'aspect personnel dans cette formation. Je n'arrive pas à imaginer que les gens puissent l'apprécier. C'était tellement corporatif et tellement parfait. Cela ne menait nulle part. Je voulais aussi partager cette petite anecdote, car j'ai vu cette extrémité aussi et je préfère de loin me mettre en avant. Pour boucler la boucle, lorsque j'ai fini par revenir au business-to-customer pour refaire ce Ground School, j'ai eu ce niveau intéressant de PTSD personnel - d'une certaine manière. Je déteste utiliser ce terme parce que les gens ont un vrai SSPT, mais j'avais cette barrière émotionnelle. Auparavant, j'étais tout à fait disposé et capable de créer quelque chose, de le diffuser et de ne pas me soucier de ce que les gens disaient - je savais simplement que je devais passer à autre chose. Maintenant, je suis très réservé, je ne veux pas sortir quelque chose, je veux que ce soit très beau parce que c'est ce que l'entreprise m'a fait. Du genre, "mec, tu dois écrire ce script pour la 20ème fois parce qu'il doit être parfait et nous ne pouvons pas croire que tu ne sais pas bien écrire, bla bla bla bla". Je pourrais raconter tellement d'histoires désolantes. Je me suis rendu compte que la seule façon d'y arriver à nouveau était de le faire. J'ai donc créé des campagnes d'e-mailing et un site web. J'ai dit que j'allais tout faire en direct. J'ai fixé mes propres échéances. J'ai dit qu'il serait publié à telle date, que les dates de l'école de la terre seraient à telle date. Je passais toute la journée à créer le contenu - peut-être deux jours pour créer le contenu d'une seule leçon - et je terminais cette leçon. Je l'enregistrais en direct. Je devais être présent en direct avec la classe. Je devais ensuite passer immédiatement à la leçon suivante. C'était une façon agréable de me recycler. Il suffit de créer des choses, de les diffuser, de voir ce que ça donne, de recevoir des commentaires et de s'améliorer la fois suivante. La prochaine fois, je vais améliorer le processus pour le rendre encore meilleur, mais ce ne sera pas exactement comme je le veux. Je vais devoir recommencer encore et encore et ce ne sera jamais comme je le veux. C'est comme ça. Si les gens peuvent adhérer à cette mentalité et trouver un terrain d'entente. Ne mettez pas de la merde sur le marché, mais faites un peu d'effort. Il faut trouver un juste milieu et le diffuser. L'atout le plus précieux est de recevoir ce retour d'information et de l'améliorer pour la prochaine fois. C'est ainsi que les choses se passent.
Eric : C'est de là que vient le sentiment de ne pas être parfait. Nous pouvons parfois penser que "ça pourrait être mieux". "Ça pourrait être mieux" est un obstacle, mais en réalité, c'est le fait que nous avons déjà appris de ce que nous avons vécu et que nous l'avons appliqué à la prochaine fois. Cela ne veut pas dire que cela n'a pas de valeur pour le public.
Chris : Exactement.
Eric : La semaine dernière, nous avons parlé à un autre client qui a lui aussi connu une transition. Il gérait un site web très prospère qui vendait des formations artistiques en suivant le modèle du produit d'information. Il est arrivé à un point où son activité ne l'enthousiasmait plus. Il a fini par changer complètement de modèle commercial, en lançant un nouveau site avec un prix plus élevé, et plus de formation individuelle - des étudiants en formation artistique. Il s'agissait d'une transformation très personnelle qui devait se produire. Il a dû faire beaucoup d'introspection, mais le résultat a été une croissance de 1600% presque immédiate. L'une des choses qui m'a le plus marqué, c'est que je suis allé sur son site et je me suis dit : "Je suis très surpris que tu aies eu une croissance de 1600% parce que ça ressemble à un thème WordPress tout fait et que rien n'a été fait ici". Il m'a dit : "Oui, c'est la pire chose que j'aie jamais mise en ligne, mais c'est celle qui a donné les meilleurs résultats."
Chris : C'est fou.
Eric : Ce que cela me dit, c'est que ce n'est pas ce qui intéresse les gens de nos jours. Ce qu'ils veulent, c'est la valeur. Peu importe l'emballage dans lequel elle se présente. Les gens sont tellement habitués à ce qu'on leur enfonce le marketing dans la gorge que ce n'est plus digne de confiance. J'aime toujours le rappeler parce que je considère que c'est un point d'achoppement pour les personnes qui se lancent. C'est comme le code vestimentaire, ils ont l'impression qu'ils doivent suivre la tendance des enfants populaires. Tous les enfants populaires portent ceci, alors laissez-moi porter cela et je serai populaire aussi. Non, restez vous-même. Portez ce que vous voulez porter et il y a plein de gens qui seront d'accord avec ça.
Chris : C'est pourquoi, de nos jours, je suis beaucoup plus enclin à obtenir un modèle qui respecte l'aspect et la convivialité que je souhaite, plutôt que de faire appel à toute une équipe de développement. Il y a des moments où il faut le faire, mais il ne faut pas commencer par là. Vous ne commencerez certainement pas par là si vous avez une petite entreprise de moins de cinq employés - vous n'aurez probablement pas besoin d'un très beau site web développé. Comme vous l'avez dit et comme je l'ai dit plus tôt, il doit y avoir un juste milieu. Je suis un apprenant visuel et j'aime beaucoup les vidéos, les photos et les belles choses. J'ai eu beaucoup de mal à me passer d'un site qui soit au moins un peu beau. Mais j'ai suffisamment maîtrisé mon image de marque pour trouver quelques modèles ici et là, j'ajoute les couleurs, les polices, je fais quelques photos et j'ai terminé. Je ne veux pas passer beaucoup de temps à faire cela parce que A, le temps est limité et je dois le consacrer au produit. B, je dois le consacrer au marketing et au reste de l'alphabet pour toutes les autres choses que je dois faire en tant que propriétaire d'une petite entreprise.
Eric : C comme changement. Il changera de toute façon en fonction du retour d'information. Cool, j'ai une dernière question pour vous : si vous deviez recommencer, que feriez-vous différemment ?
Chris : Le recul est toujours de 20/20. Je serais plus rapide à agir sur les choses auxquelles je crois. Je consacrerais plus de temps et d'efforts à me former et à m'assurer que je suis sur la bonne voie de croissance. Par ailleurs, une chose à laquelle j'ai réfléchi ces derniers mois en regardant où j'en suis et où en est mon entreprise, c'est que j'ai besoin d'une sorte de stratégie de sortie. Je peux ou non me retirer, mais je dois savoir que l'entreprise doit se porter aussi bien à telle date, sinon je dois changer. Tout le monde fait ces sacrifices dans sa vie personnelle, mais si, année après année, je ne me lance pas et ne suis pas mon cœur - en d'autres termes, si je me contente de me reposer sur mes lauriers et que les choses ne progressent pas. Je fonde une famille et je fais toutes ces choses qui exigent que mes revenus augmentent, mais mon activité reste inchangée. A, je ne veux pas être réactionnaire et B, à l'inverse, je dois planifier davantage, m'en tenir à ce plan et créer beaucoup de choses géniales - créer constamment. Ensuite, C, j'ai besoin d'un plan si cela ne fonctionne pas et que je dois faire quelque chose de différent. C'est ce qui m'a causé des ennuis avec l'entreprise de simulation de vol. Je pense vraiment que j'ai appris cela - j'avais déjà appris cette leçon au moment où j'ai fait du business-to-business ou du travail d'entreprise - très rapidement, j'ai réalisé que ce n'était pas pour moi. J'ai rempli mes obligations, puis j'en suis sorti et j'ai appris ce que je voulais vraiment faire - là où je suis maintenant. Je procède actuellement à des micro-ajustements. Ce n'est pas parfait, mais je fais des ajustements pour m'assurer que cela fonctionne. Je pense que dans l'ensemble, il faut s'assurer d'avoir un plan bien défini et solide, de s'y tenir et, si cela ne fonctionne pas, d'être vraiment honnête avec soi-même et d'être prêt à changer et à pivoter. Certaines des meilleures entreprises de tous les temps, certaines des entreprises les plus prospères de tous les temps sont nées d'une réorientation. Pas à cause de quoi que ce soit d'autre. Le seul exemple que j'évoquerai, mais j'aime beaucoup entendre parler d'autres histoires d'entreprises prospères - et cela rejoint ce que j'ai dit à propos de l'éducation - veillez à vous former sur un tas de sujets différents. Il existe un grand nombre de podcasts et d'outils très intéressants. Dans les années 90, Little Caesars se bat contre les grandes pizzerias comme Pizza Hut et Domino's, et cela ne marche pas très bien. Au début des années 2000, que fait Little Caesars ? Il simplifie l'ensemble de son modèle commercial et se concentre sur ses grandes pizzas $5. Cela a complètement changé leur activité. Cela a tout changé et maintenant les autres essaient de rattraper leur retard. Je pense que c'est un bon exemple de pivot plutôt que de réaction au marché. Ils n'ont pas changé grand-chose. Ils ont simplement pivoté et il faut donc être prêt à pivoter dans son entreprise. Comme je l'ai fait, je ne me suis pas du tout présenté comme un Little Caesars, mais il faut être prêt à le faire parce que vous pourriez trouver exactement ce que vous étiez censé trouver. Je dirai ceci : prenez le temps de vous déconnecter de votre entreprise. Prenez vraiment un congé sabbatique, partez quelques semaines, laissez votre esprit se vider et pensez à votre entreprise dans cet espace. C'est là que vous trouverez les pivots. Même les micro-pivots que vous devez faire dans le modèle actuel que vous avez. C'est ainsi que les choses se font.
Eric : Avec le pivot, vous devez écouter. Comme vous l'avez dit, faites le vide dans votre tête, éloignez-vous et clarifiez les choses. Ensuite, il faut passer à l'action. La première chose que vous avez commencée, à propos de ce que vous changeriez, c'est "faire les choses plus rapidement". Est-ce que c'est synonyme de trop se remettre en question ?
Chris : Sans aucun doute.
Eric: Lorsque vous entendez la direction à prendre, même si vous ne la comprenez pas, suivez-la. Suivez-la. C'est le pivot.
Chris : Au moins, suivez-le et commencez à élaborer un plan et à voir comment ce plan fonctionnerait. C'est ce que je fais assez souvent, et je perds beaucoup de temps à le faire, mais c'est de là que viennent mes meilleures idées. C'est aussi là que beaucoup d'idées meurent. C'est comme ça. Si je suis debout tard dans la nuit et que je n'arrive pas à dormir parce que j'ai toutes ces idées en tête, je les note dans l'application Notes par défaut de mon iPhone. Je les regarde ensuite et je me dis : "Oh, c'était une bonne idée, mais elle n'allait pas vraiment fonctionner" ou "Comment cela s'intègre-t-il dans ce que je suis en train de faire ?" Suivez ce lapin dans le trou et voyez où cela mène. Si c'est le cas, il peut s'agir d'un tout nouveau modèle d'entreprise ou simplement d'un pivot permettant de créer une nouvelle source de revenus.
Eric : C'est un excellent conseil. Ce fut un plaisir de discuter avec vous. Nous avons reçu beaucoup d'informations intéressantes. Bien sûr, c'est toujours un plaisir de prendre des nouvelles et de savoir comment vous allez. J'espère que tout se passera bien avec Aviator Training et que vous continuerez à avoir beaucoup de succès en enseignant et en aidant les gens à prendre l'air.
Chris : Je l'apprécie. Hier soir, j'ai commencé un nouveau lancement pour la session actuelle de Ground School. J'ai reçu un courriel ce matin et j'ai réalisé que je n'avais pas modifié la page du produit. J'avais les yeux embrouillés lorsque je me suis levé et j'ai couru dans le salon - j'ai pris mon ordinateur portable, je me suis dépêché d'aller sur le site web et j'ai modifié la page rapidement. C'est ce genre de choses qui, en tant que propriétaire d'entreprise, est si agréable avec MemberMouse. Je peux me concentrer sur ces petites choses, les réaliser et le reste du temps, tout fonctionne. Pour terminer, mon objectif principal et le but de mon entreprise est d'être le leader d'opinion. De trouver ces idées et de créer ces idées pendant qu'en arrière-plan, j'ai cette machine qui tourne et qui s'occupe de tout. Je ne sais pas si vous vous souvenez qu'au tout début, la raison pour laquelle je suis passé à MemberMouse est que je recevais tellement de courriels d'assistance pour de toutes petites choses que le logiciel aurait pu gérer. Par exemple, "J'ai acheté mon produit et je n'y ai pas accès, que dois-je faire ?" Il n'y a aucune raison pour que cela se produise. Le jour où je suis passé à MemberMouse, j'ai été absolument épatée. Il fonctionne en arrière-plan. Cela me fait peur de regarder les analyses et de voir, par exemple, que vous avez mentionné plus tôt 20 000 membres. C'est tout simplement hallucinant. Je ne regarde pas souvent ce genre de choses, mais elles sont en train de se développer. Si j'accède à mes plateformes de paiement et que je regarde combien d'argent j'ai gagné au cours des cinq dernières années, je suis tout simplement effrayé. C'est ce que fait le commerce en ligne. C'est une machine et vous en faites partie. J'apprécie donc vraiment ce que vous faites et la passion que vous mettez dans ce produit parce qu'il m'a vraiment facilité la vie et m'a permis de faire plus de choses que j'aime.
Eric : Je suis certainement heureux de vous servir de cette manière. J'apprécie énormément que vous soyez là depuis si longtemps. Et je suis vraiment heureux que vous ayez eu le succès que vous avez eu et j'espère que cela continuera.
Chris : C'est génial. Je l'apprécie.
OUTRO : J'espère que vous avez apprécié notre émission d'aujourd'hui et que vous disposez maintenant de conseils précieux et réalisables que vous pouvez mettre en œuvre dans votre propre entreprise. Je remercie Chris d'avoir participé à l'émission et d'avoir partagé si généreusement avec notre public. N'oubliez pas de consulter les sites AngleofAttack.com et AviatorTraining.com pour savoir ce que fait Chris. Vous pouvez également voir les photos magnifiques et impressionnantes qu'il a prises lors de ses nombreux vols sur son Instagram : @AngleofAttack. Vous pouvez obtenir les notes de l'épisode d'aujourd'hui sur SubscriptionEntrepreneur.com/107.
Si vous souhaitez entendre d'autres interviews d'entrepreneurs et découvrir leurs stratégies de réussite, abonnez-vous à l'émission. Dans le prochain épisode, nous nous entretiendrons avec Ali Jafarian : un développeur qui a plus de 10 ans d'expérience dans la création de sites d'adhésion WordPress. Il partage des conseils et des stratégies que tous ceux qui envisagent de créer un site d'adhésion devraient connaître. J'espère vous y voir !
Merci d'avoir écouté !
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